330 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS ' (470)

saires, le dit maistre Jehan de Combes, la dicte Marguerite de Stain, messire Phelippe le Pigaut, prestre, et Jehan le Blanc, ausquelz ensemble, et aux deux d'iceulx pour le tout, la dicte testaterresse donna et donne plain povoir, auctorité et mandement especial de ce faire; es mains desquelx ses executeurs ycelle testaterresse transporta et delaissa tous ses dis biens meubles et immeubles pour son dit testament acomplir, lesquelx, avec la reddicion du compte de ce sien present testament, elle soubzmist et soubzraeià la court de Parlement du roy nostre sire à Paris, en l'appellant et mettant à neant tous autres testamens et codicilles par elle fais paravant cestui sien present testament, voulant qu'il tiengne et vaille, et soit acompli par maniere de testament ou ordeiiance de derreniere voulenté, ou ce que mieulx valoir et tenir devra par raison et par coustume.

En tesmoing de ce, nous, à la relacion des dis notaires, avons mis à ces lettres le seel de la prevosté de Paris, l'an mil quatre cens et sept, le samedi sept jours d'avril avant Pasques.

Ainsi signé : J. Hure. R. le Pionnier.

Collacio facta est cum ôriginali.

(Archives Nationales, x"9807, fol. 214 v".)

XXVI.

i4o8, 11 septembre.

TESTAMENT D'IMBERT DB BOISY, PRESIDENT AU PARLEMENT DE PARIS.

Imbert de Boisy, originaire, non de Picardie comme le veulent les auteurs des Généalogies dw premiers présidents du Parlement, mais du village de Boizy en Forez, était fils d'un sergent d'armes du roi, Jean de Boisy, et neveu du président Étienne de la Grange ainsi que du cardinal Jean de la Grange qui le chargèrent, en 1388 et 14o3, de surveiller l'exécution de leurs testaments (Arch. Nat., x¹* 1474, fol. 212 r° ; x^1A98o7, fol. 76 r°). Dans un accord du 18 août i38o, il prend, avec son frère Jean, qui devint plus tard évêque d'Amiens, Ie litre de docteur ès lois et de conseiller du roi; tous deux poursuivaient la réparation des dommages causés à leur père par Cathon de Chastellux qui l'avait tenu en chartre privée. Jean de



	330 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS ' (470) saires, le dit maistre Jehan de Combes, la dicte Marguerite de Stain, messire Phelippe le Pigaut, prestre, et Jehan le Blanc, ausquelz ensemble, et aux deux d'iceulx pour le tout, la dicte testaterresse donna et donne plain povoir, auctorité et mandement especial de ce faire; es mains desquelx ses executeurs ycelle testaterresse transporta et delaissa tous ses dis biens meubles et immeubles pour son dit testament acomplir, lesquelx, avec la reddicion du compte de ce sien present testament, elle soubzmist et soubzraeià la court de Parlement du roy nostre sire à Paris, en l'appellant et mettant à neant tous autres testamens et codicilles par elle fais paravant cestui sien present testament, voulant qu'il tiengne et vaille, et soit acompli par maniere de testament ou ordeiiance de derreniere voulenté, ou ce que mieulx valoir et tenir devra par raison et par coustume. En tesmoing de ce, nous, à la relacion des dis notaires, avons mis à ces lettres le seel de la prevosté de Paris, l'an mil quatre cens et sept, le samedi sept jours d'avril avant Pasques. Ainsi signé : J. Hure. R. le Pionnier. Collacio facta est cum ôriginali. (Archives Nationales, x"9807, fol. 214 v".)

	XXVI. i4o8, 11 septembre. TESTAMENT D'IMBERT DB BOISY, PRESIDENT AU PARLEMENT DE PARIS. Imbert de Boisy, originaire, non de Picardie comme le veulent les auteurs des Généalogies dw premiers présidents du Parlement, mais du village de Boizy en Forez, était fils d'un sergent d'armes du roi, Jean de Boisy, et neveu du président Étienne de la Grange ainsi que du cardinal Jean de la Grange qui le chargèrent, en 1388 et 14o3, de surveiller l'exécution de leurs testaments (Arch. Nat., x¹* 1474, fol. 212 r° ; x^1A98o7, fol. 76 r°). Dans un accord du 18 août i38o, il prend, avec son frère Jean, qui devint plus tard évêque d'Amiens, Ie litre de docteur ès lois et de conseiller du roi; tous deux poursuivaient la réparation des dommages causés à leur père par Cathon de Chastellux qui l'avait tenu en chartre privée. Jean de